Afin de mieux connaître le fonctionnement de la nappe du Garon, le SMAGGA a décidé de lancer une étude, la dernière datant de 2011, en tenant compte des données pluviométriques et des relevés des débits du Garon de ces dix dernières années.
C’est le bureau d’études Ginger-Burgeap qui a été choisi pour modéliser le fonctionnement de ce système complexe. Un domaine que ces experts connaissent bien puisque ce sont eux qui avaient travaillé sur les précédentes études indiquant les volumes maximums prélevables, ainsi que les niveaux de nappe définissant les seuils de vigilance, d’alerte et de crise.
Les missions du bureau d’études consisteront à :
- Travailler sur l’actualisation du modèle de la nappe, afin de mieux comprendre son fonctionnement sur la partie nord, et notamment ses interactions avec la nappe du ruisseau la Mouche situé à Saint-Genis-Laval.
- Evaluer l’incidence sur la nappe de nouveaux éléments de connaissance tels que la pluviométrie et les prélèvements d’eau. En effet, le modèle construit en 2008 était basé sur une pluviométrie plus avantageuse et il n’intégrait pas d’informations sur le débit du Garon, alors que celui-ci participe à 50% à l’alimentation de la nappe.
- Intégrer le changement climatique sur des scénarios de longue durée (30 ans) afin d’évaluer ses conséquences sur la recharge de la nappe.
Les premiers résultats de cette étude sont prévus pour l’automne 2023.
Légende photo : Carottage en vue de la pose d’un piézomètre permettant de mesurer le niveau de la nappe.