Un retour d’expérience retenu

Les élus du SMAGGA se sont rendus le 17 septembre 2024 aux deux ouvrages écrêteurs de crues du Petit Creux et de la vallée du ruisseau du Ravin à Rillieux-la-Pape. Ils ont été accueillis par un agent de la Métropole de Lyon pour une visite de terrain.

Réceptionnés respectivement en 2018 et 2010, ces ouvrages ont pour vocation de protéger les habitants, situés en aval, des inondations et des coulées de boue provoquées par le ruisseau du Ravin. Les fortes pentes, le sol argileux sensible aux ruissellements, l’activité agricole à l’amont et l’urbanisation à l’aval sont autant de facteurs propices à des phénomènes de crues intenses et torrentielles. « Il ne faut pas se fier aux apparences », indique l’agent de la Métropole en charge de la visite. « Même si ce cours d’eau est généralement à sec, il réagit très vite en cas de fortes pluies et peut devenir dangereux », précise-t-elle.

Un ouvrage similaire à ceux prévus sur le bassin versant du Garon

Attentifs, les élus ont apprécié ce retour d’expérience s’inscrivant dans la perspective de la réalisation d’ouvrages similaires sur le bassin versant du Garon. « Il est instructif de se nourrir de l’expérience des autres. On constate que ce type d’aménagement a fait ses preuves et a permis d’éviter des catastrophes matérielles et surtout humaines », souligne Serge Bérard, Président du SMAGGA.

Rappelons que sur le bassin versant du Garon, trois ouvrages similaires à la retenue sèche du Petit Creux sont prévus, deux sur le Garon et un sur le Mornantet. Pour en savoir plus sur les ouvrages et sur leur fonctionnement, cliquez ici.

 

Informations techniques de la retenue du Petit Creux :

  • Dimension du bassin versant : 10 km2
  • Hauteur de la digue : 13 mètres
  • Volume de stockage : 90 000 m3 (pour protéger d’une crue ayant 1 risque sur 100 de se produire dans l’année)

 

Informations techniques de la retenue de la vallée du ruisseau du Ravin :

  • Hauteur de la digue : 3 mètres
  • Volume de stockage : 14 000 m3 (soit une crue ayant 1 risque sur 30 de se produire dans l’année)

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